Musicienne de formation, Lisa Portelli suit dès l’âge de 15 ans des études au Conservatoire de Reims, où elle obtient un premier prix en guitare classique. En parallèle, elle commence très tôt à se produire dans les cafés-concerts de cette ville d’adoption. Elle y découvre une scène rock alternative qui lui donne envie d’accompagner ses textes poétiques à la guitare électrique.
Découverte du Printemps de Bourges et du Chantier des Francofolies, elle sort un premier album éponyme à l’âge de 19 ans.
VERS l’ABSENS
A la fin de la tournée de l’INNOCENCE, Lisa décide de s'installer sur l'île de Molène, au large des côtes du Finistère. Seule durant quatre longs mois qui lui paraissent éternels, elle fait le choix d’un retour radical à la nature, doublé d'un geste artistique extrêmement puissant.
A la manière de Hanz Zimmer, à grand renfort de logiciels numériques et de synthétiseurs, Lisa compose donc la bande originale de l'histoire d’une femme qui décide de quitter la vie sociale pour suivre Ondine, une être des eaux qui va l'emmener dans les profondeurs de l'Océan, à la découverte de paysages fantasmatiques mais aussi à la redécouverte d'elle-même, et de sa pureté originelle, avant d'être violemment recrachée sur le rivage, plus vulnérable que jamais.
A mesure que le propos avance, entre explosions de vagues électroniques, boîtes à rythmes hypnotiques et guitares transformées en « boucles sales et chamaniques», Lisa est saisie par un nouvel élan de créativité poétique et décide de tester l'écriture automatique : « La poésie ce n'est pas juste fait pour être beau, j'ai eu des visions très sensorielles sur l'île, comme si je ressentais tout puissance dix, et je voulais extérioriser cela avec cette forme d'écriture très instinctive. Quelque chose de plus brutal, de frontal pour le live ».
Inventé sur une île au large du Finistère et travaillé d'arrache-pied entre apprentissages, studio parisien et résidences sur la côte Atlantique, ABSENS est le fuit de la quête spirituelle d’une femme qui décide de plonger radicalement dans la pureté et la violence les éléments, et de son retour résolu vers la réalité et la société, en pleine conscience et en pleine humanité.