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AMENRA

+ VERSET ZERO
Espace Julien • Placement libre – Debout
stefaan temmerman
AMENRA

Reprenons donc le début de l'histoire. 

Comme Colin et le reste du groupe l'ont souvent expliqué par le passé, la serie des “Masses” sont nés d'une accumulation de difficultés dans leur propre vie. Mais pour cet album, il n'y avait rien de particulier. 

"C'est tout à fait différent. Il y a beaucoup plus d'histoires, beaucoup plus de parties acoustiques propres, et Caro y joue un rôle important. Malgré les ‘Masses’, nous ne sommes pas vraiment un groupe de type album conceptuel, explique Colin. Nous nous contentons d'écrire et nous ne savons jamais vraiment où cela va nous mener. Dans le cas présent, une grande partie de la musique a été écrite au cours des deux ou trois dernières années, la plupart en fonction des rituels du feu que nous pratiquons dans notre pays."

De Doorn est avant tout l'album qui révèle le plus le vrai visage d'Amenra. Leur expression la plus authentique. C'est comme si le temps, l'âge et la maturité les avaient amenés, lentement, de l'obscurité absolue de leurs débuts vers la lumière, leur avaient fait réaliser que le reflet le plus pur de notre humanité ne se trouve pas seulement dans la douleur mais aussi dans les bords qui séparent la lumière de l'obscurité. Colin, agenouillé, dos au public, hurlant dans l'obscurité, la voix étouffée par les guitares, pourrait bien commencer - littéralement ou métaphoriquement, nous le verrons - à se lever enfin et à se tourner vers son peuple, recevant ses mots tout comme cette sculpture d'arbre a reçu les mots du peuple gantois, et leur faisant écho, plus clairement, plus attentivement, parlant de l'obscurité vers la lumière. C'est la raison pour laquelle les Amenra existent et sont si essentiels en ce moment. La douleur est toujours là, mais elle n'est plus seule. "Même dans les parties les plus douces, les mots sont si..." Colin peine à trouver une description. 

AMENRA fait un retour très attendu avec deux EPs qui soulignent la carrière du groupe comme l'une des entités les plus convaincantes et sans équivoque de la musique extrême.

Intitulés respectivement 'De Toorn' et 'With Fang and Claw', ces deux EPs ont des ambiances sonores, des approches de composition et un poids émotionnel distincts. Le résultat est un voyage en deux parties à travers les débuts bruts et viscéraux d'AMENRA, et un regard sur l'avenir du groupe comme l'une des expériences les plus captivantes et cinématographiques du genre.
 

« Avec De Toorn, nous terminons ce que nous avons commencé avec De Doorn en 2019 », commente Colin H. Van Eeckhout, le chanteur d'AMENRA. « Nous nous sommes rapprochés le plus possible de notre héritage culturel et avons offert au monde un aperçu de nos origines. Avec l'artwork qui remonte aux débuts du groupe, 'MASS I'. L'interprétation de l'art par Aline Gorsen nous a propulsés dans un monde en déshérence.. »

 

Le guitariste Mathieu Vandekerckhove commente : 

« Avec 'De Toorn', nous poursuivons l'esprit de 'De Doorn', en plongeant plus profondément dans les émotions brutes du chagrin, de la colère et de la transformation. C'est une continuation du rituel, un pas de plus dans le feu. En même temps, 'With Fang And Claw' renvoie à l'essence de 'Mass I', en embrassant la force primitive qui a défini nos débuts.
 

Ces deux œuvres s'entremêlent : 'De Toorn' canalise les lamentations et la fureur de 'De Doorn', tandis que 'With Fang And Claw' rappelle l'intensité non filtrée de 'Mass I' à 'Mass IIII'. Ensemble, elles forment un passage crucial dans notre voyage de 30 ans - une réflexion sur notre point de départ et notre point d'arrivée. Cette transition n'est pas seulement un pont ; c'est un bilan, un moment qui nous prépare à la résolution à venir avec 'Mass VII'. A travers la rage et le chagrin, nous nous élevons, portant à la fois les cicatrices du passé et les crocs de la résilience ».
 


Le guitariste Lennart Bossu déclare : 

« Le morceau “Heden” s'est développé de manière très organique pendant que nous jouions ensemble dans la salle de répétition et il a donné le ton pour le reste de “De Doorn” et “De Toorn”, c'est donc définitivement un morceau qui est spécial pour nous. »

 

Van Eeckhout déclare : 

« With Fang and Claw explore nos travaux antérieurs et fusionne avec notre être contemporain, donnant ainsi la direction de ce qui deviendra bientôt notre MASS VII. »


Enregistré en une seule session dans le même studio des Ardennes belges où l'énorme Mass VI du groupe a été enregistré avec Seth Manchester (Machines With Magnets). Les deux EPs annoncent une nouvelle ère pour AMENRA. « Ces EPs ressemblent à la fin que nous recherchions désespérément, alors que nous nous préparons à un nouveau départ dans notre trajectoire longue de presque trois décennies » dit Van Eeckhout.

VERSET ZERO

La genèse de Verset Zero est née dans les abysses de la musique électronique. Il parcourut le monde faisant raisonner cette violence brute durant un certain temps, mais une mélancolie primitive s'est alors emparée de son âme. Sa vision
et ses ambitions changèrent.
Verset Zero ne serait plus un projet de musique électronique Noise, mais un projet Post-Metal violent, profond et élégant. Cette transition musicale se fit à travers l'album « Kerygma » (Instrument of Discipline).Il fut alors invité à l'événement Major Arcana organisé par le duo Fortifem, au Trianon à Paris avant de partir pour l’Europe et l’Asie.
« Phantasma » son nouvel album enfonce le clou, invitant sur ce projet Ivar Nikolaisen (Kvelertak), Perturbator, et Ethan Lee McCarthy (Primitive Man, Vermin Womb) pour proposer un album sombre, mélancolique et violent flirtant avec de
nombreux aspects du Post-Metal. C'est suite à la sortie du premier single que l'on retrouvera Verset Zero sur scène aux côtés de Ho99o9, avec qui il collaborera plus tard pour un featuring sur leur Ep « Turf talk vol. 2 » mais également sur
l'affiche de l'édition 26 du Brutal Assault.
Au cours de ça carrière Verset Zero à partagé la scene avec Mayhem, Marduk, Alcest, Perturbator, Regarde Les Hommes Tomber, Doodseskader, Primitive Man. Les cordes tremblent lourdement tandis qu'une voix caverneuse et torturée se déchire, le rythme est martial, pesant comme les derniers pas d'un homme avant sa chute vers l'infini. Une déclaration d'amour démembrée par les ténèbres. L'enfer s'ouvre sous nos pieds tandis que sonne le glas impie. Sous nos yeux, les étendards d'une doctrine ancienne... autel magistral d'un prédicateur sans visage, tout est noir, comme si la tristesse devait durer éternellement.